La pêche aux vairons

Aujourd'hui, une pêche simple : les vairons.

Pour les appâts, rien de plus simple, il suffit de retourner une pierre et dessous, on trouve des larves de phrygane appelées porte-bois même si les étuis sont formés de petites pierres.

 

La larve se protège en construisant un étui formé de petites pierres. On dégage un peu l'ouverture du côté de la tête et des pattes de l'insecte.

Voilà la larve extraite de son étui.

Pour la pêche des vairons, il faut choisir une larve parmi les plus petites.

Pour escher, je coupe avec l'ongle du pouce la larve en deux. J'utilise la moitié sans la tête.

L'hameçon doit être fin de fer numéro 20 ou 18.

 

 

 

 

 

Le flotteur est fin et sensible. Souvent on pêche à vue, sans se soucier de ce flotteur.


Le fil est du 8 centièmes, c'est le plus fin que je possède dans mon gilet.

 

Le vairon est vraiment le poisson facile par excellence.

Il n'est pas farouche et a bon appétit.

Ici un mâle reconnaissable à son corps svelte.

Là, une femelle avec son ventre rebondi.

La pêche du vairon est vraiment la pêche idéale pour apprendre les bases aux jeunes pêcheurs.

Au bout d'une heure de pêche, environ 50 poissonnets : ils serviront de vifs pour une pêche des perches de Naussac lors d'une sortie prévue avec un ami la semaine prochaine.

J'ai essayé d'apercevoir des ombres dans le trou où je pêchais car c'était autrefois un excellent poste pour la pêche de ce poisson. Un ami ponot me rappelait, il y a peu, un coup du soir mémorable, avec une trentaine d'ombres sur ce secteur.

 

Mais c'était, il y a déjà bien longtemps...

 

Le seul ombre aperçu aujourd'hui, c'est celui-ci, sur un panneau d'information...

Ce qui est : " Très rare en Europe"  c'est la présence possible de ces trois salmonidés : saumon, ombre et  truite dans l'Allier.

 

Mais pour combien de temps encore pour les saumons et les ombres...