Pêche électrique en août sur le Masméjean.
Ce mercredi 28 août a eu lieu une pêche électrique sur le Masméjean. Le but était de déterminer les espèces présentes dans la rivière sur différents points.
Le premier point de prélèvement était à la confluence du Rioubrun et du Masméjean. Il n'y avait que des truites pas d'autres
poissons. Normal nous étions très près de la source.
Un rapide comptage et les truites retrouvent leur ruisseau.
Une belle truite "maillée" dans ce trou près de la source du ruisseau.
Deuxième point de prélèvement, le moulin de Masméjean.
Le premier poisson d'accompagnement des truites qui apparaît est le chabot.
Dans l'ordre d'apparition : les truites, puis les chabots et ensuite les vairons.
En amont du pont de Combebrun apparaissent les loches.
La loche a une forme allongée, tellement allongée que je n'ai pas réussi à la cadrer entièrement!
Au "balltrap", toujours les mêmes espèces avec une belle densité de truites maillées.
Apparition du goujon !
Vincent à l'électrode et Morgane à l'épuisette.
Toutes ces belles truites étaient dans un seul trou !
Le goujon apparaît à l'aval de Huédour.
Je profite de leur état de choc pour faire quelques clichés sous l'eau avant qu'elles ne repartent.
Petite truite qui récupère avant de repartir.
Un joli chabot !
Dernier point d'étude, la confluence avec l'Allier. Sous les cailloux, on aperçoit de belles quantités de vers d'eau ou trichoptères.
L'électrode attire les truites, il ne reste plus qu'à les capturer avec l'épuisette.
Joli triplé de truites !
Tout d'un coup, on aperçoit le squelette d'un animal.
Saurez-vous deviner lequel ?
(solution en bas de page)
Sur ce parcours de belles truites sont prises !
Nous insistons pour trouver les trois autres espèces qui normalement étaient présentes sur cette partie du Masméjean : les ombres, les chevesnes et les tacons.
Aucun de ces poissons n'est présent.
Les chevesnes et les ombres ont complètement disparu.
Pour les tacons, leur présence est bien sûr aléatoire en fonction des remontées des saumons adultes.
Sous chaque grosse pierre ou racine des truites maillées mais plus un seul ombre ou chevesne.
Rappel, ces deux espèces de poissons ne se "cavent" pas en cas de danger. Pour moi, pas de doute, leur disparition est due à la forte prédation des cormorans.
Bilan de la journée, nous avons une idée assez précise du peuplement du Masméjean.
En partant de l'amont vers l'aval : les truites, puis les chabots, puis les vairons, puis les loches, puis les goujons, puis...
puis les ombres et les chevesnes qui ont complètement disparu !
Le seul tacon de la journée a été capturé à la confluence du Liauron et de l'Allier.
Merci à Vincent et Morgane qui nous ont permis de mieux connaître le peuplement de notre rivière le Masméjean.
Pour le squelette c'était un lièvre,
bravo si vous aviez trouvé !