Une journée de pêche le samedi 4 mai !

Ce samedi 4 mai, nous voici partis à Naussac pour essayer de capturer quelques brochets. Mon collègue Vincent est plus expérimenté que moi dans cette recherche du brochet au streamer. Au bout d'une heure, il en déjà pris deux  et raté deux autres et moi pas encore une seule "tape".

Un changement de streamer s'impose et ça fonctionne. J'en prends un de 50 cm bien abîmé malheureusement pour lui.

Morsure sur le dos !

Plusieurs plaies sous le ventre. Les mâles se disputent les femelles lors de la saison des amours et les plus petits ramassent quelques coups de dents.

Heureusement, avec l'eau fraîche du début de saison, leurs blessures peuvent cicatriser.

Une belle femelle de 70cm prise par Vincent.

Le pêcheur et sa jolie prise.

Remise à l'eau.

Un autre avec lui aussi des marques de combat...

Vincent en train de lancer.

La pêche du brochet au streamer est une chimère. L'effort déployé pour lancer est important et heureusement que de temps en temps il y a une capture.

Il serait plus simple d'utiliser un lancer léger et un Rapala, mais pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué...

Voilà le genre de "mouche" utilisée environ 18cm pour celle-ci.

Cet autre est intact si ce n'est un arc branchial extérieur... Sans doute le résultat d'une rencontre avec l'hameçon d'un autre pêcheur; en tout cas c'était bien cicatrisé !

Au final, nous prendrons 6 brochets entre 50 et 70 cm.

(perso, j'en rate deux autres)

Pas mal pour deux heures de pêche.

A noter que celui-ci avait reçu un coup de bec certainement d'un cormoran.

L'anémone pulsatile est une fleur rare et protégée.

Les premiers mousserons donneront ce soir une excellente omelette.

L'après-midi, afin de ne pas avoir le bras fracassé par une journée complète de pêche au streamer, nous changeons de matériel et nous partons sur le Masméjean.

L'eau est bien un peu haute, mais on y croit quand même.

Ici, c'est le confluent du Masméjean et de La Chaze.

Les truites gobent sur de petits éphémères gris, elles ne sont pas maigres.

Il faut bien sûr pêcher les "amortis", les truites ne sont pas dans les courants trop violents.

De plus la température de l'air avoisine les 5°... on supporte le pull et la grosse veste d'hiver.

Les truites sont bien dodues et ont une robe très claire car le fond de la rivière est très clair lui aussi.

Le fond de la rivière est littéralement recouvert de "vers d'eau" ( larves de phrygane). Les truites ont un bon garde-manger cette année car il n'y a pas eu de crue violente. Elles avalent ces larves avec le fourreau et on sent crisser le gravier dans leur ventre.

Robe très claire.

Joli coup à pêcher, ce sera encore meilleur avec un poil moins d'eau.

J'essaie avec un train de 3 noyées et c'est encore plus rentable avec ce bouillon.

Une douzaine de prises dans ce courant mais des petites qui se battent beaucoup en s'appuyant sur le courant...

Petite truite pratiquement blanche comme la couleur du fond.

On termine la sortie au pont de Labro où l'on rencontre Alain B....

On discute un bon moment avec lui. Il nous  raconte qu'il a vu des cormorans très souvent cette année et au moment où il nous dit ça en voilà justement un qui rentre de sa pêche... Il nous raconte aussi l'histoire d'un  cormoran qui a régurgité 3 trois truites dans son pré avant de s'envoler.

Je le questionne sur le retour du loup... Alain est concerné car il élève des moutons.

Il a subi, cette année, la perte de 40 brebis tuées et d'autres seulement blessées qu'il a dû soigner. Bien évidemment il n'apprécie guère ce retour.

Il nous dit aussi qu'il retrouve les carcasses de ses brebis tuées en voyant les vautours qui tournent au-dessus.

Sur un côté du pont de Labro, on remarque qu'il faudrait restaurer cette plaque qui nous montre que des crues il y en a toujours eu et spécialement en automne autour de l'équinoxe...( la dernière très grosse crue ayant eu lieu le 20 septembre 1980)

Vincent me dit :" Qu'est-ce qu'il y devait y avoir comme  truites à cette époque !"